Présente dans les deux tiers du pays, la Vipère aspic est la vipère la plus répandue sur le territoire français métropolitain.

Petite et trapue, elle possède des pupilles verticales comme celles des chats. Cela permet de faire la distinction avec les couleuvres également présentes en France, qui ont, comme nous, une pupille ronde.

Les autres critères de distinction sont les nombreuses petites écailles recouvrant le dessus de sa tête, ainsi que son nez retroussé.

Son motif en « zigzag » n’est pas un critère, certaines couleuvres vipérines possédant parfois une coloration proche des vipères.

 

Les colorations sont d’ailleurs très variables : du noir, gris, brun, orangé, plus ou moins marqué, foncé ou clair...

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La Vipère aspic affectionne tout particulièrement les milieux bocagers, où elle prendra facilement le soleil en lisière, mais il est possible de l’observer au sein des friches, terrains accidentés ou broussailleux... et jusqu’à 2930m d’altitude !

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Elle est absente des Bouches-du-Rhône (13) et du Sud du Plateau de Canjuers, au Nord du Var (83) !

 

La reproduction est généralement annuelle, mais peut être espacée de 2 à 4 années selon les conditions et la ressource en nourriture. La Vipère est vivipare, elle donne naissance en moyenne à 7 vipéreaux qui se débrouillent seuls dès la naissance.

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La morsure de Vipère est adaptée à la chasse aux mammifères, les micromammifères constituant 98% de sa ressource en nourriture. La production du venin, lui permettant de chasser, est très coûteuse en énergie.

Lorsqu’un accident de morsure sur l’Homme intervient, celle-ci est généralement blanche, la Vipère ne souhaitant pas « gaspiller » son précieux venin. Il est important de noter que la moyenne de décès engendrés par une morsure de Vipère en France est égale à 0 par an.

Les très rares drames sont généralement dû à un accès difficile aux soins. Pourtant, l’espèce est presque systématiquement tuée si rencontrée, alors qu’elle est protégée par la loi au niveau national, du fait du déclin important de ses populations. Depuis février 2021, toutes les vipères sont officiellement protégées en France, et leur destruction n'est plus autorisée.

 

Pour éviter tout risque, il suffit en effet de prendre en compte la présence de l’espèce dans son habitat et d’agir en conséquence : regarder où l’on pose ses pieds et ses mains pour éviter la morsure.